Mercredi jeux janvier !

Ne ratez pas notre mercredi jeu du mois ... Le principe est toujours le même !

le dernier mercredi du mois, juste avant la séance de prêt, de 12h à 15h, venez essayer une sélection de jeux. La ludothécaire sera à votre entière disposition pour vous en expliquer les règles et vous aider à choisir.

Et à partir de 15h (pas avant), il vous sera possible d'en emportez l'un ou l'autre chez vous pour une durée de 2 semaine !

N'oubliez pas, Mercredi XX janvier
rendez-vous
de 12h à 15h à Ludothèque Bidon ! 

A bientôt !

Nouveautés décembre 2010

Le tout dernier jeux de Antoine Bauza ! Pour tous ceux qui ont aimé Citadelle et Dominion. 

Deviner l'histoire qui a mené à la situation cocasse qui vous est racontée.  

Une extension pour l'excellent jeu de coopération Battle Star Galactica

Vous avez 5 seconde pour me citer un animal plus grand que l'homme

Venez nourrir Charly ! Il aime tout ... sauf le cannibalisme. 

Petit jeu d'observation, de rapidité et franche rigolade. 

Qu'est-ce qu'une ludothèque ?

Force est de constater qu’il est bien nécessaire de définir ce mot vu le nombre de personnes qui me demande encore : « Une ludothèque c’est quoi ? Ha, ce n’est pas la même chose qu’une bibliothèque ? » … Non !

La définition la plus simple et la plus populaire peut être trouvée dans le Robert plus[1] qui nous dit que c'est un centre de prêt de jouets et de jeux.

Du latin ludus, "jeu" et -thèque, d'après bibliothèque, du grec theke, "lieu de dépôt".

Alors, oui, il y a bien une corrélation entre ludothèque et bibliothèque, ce sont toutes deux des centres de prêt Oui, les bibliothèques et les ludothèques ont certains objectifs semblables. Mais non, ce n’est pas tout à fait la même chose.

Et si nous allons voir sur Internet et plus particulièrement sur l’encyclopédie libre Wikipédia ? On nous dit qu’une ludothèque est :

Un équipement culturel associatif ou public mettant à la disposition de ses membres des jeux et des espaces de jeu. Ses principales activités sont le jeu sur place et le prêt des jeux et jouets; ses interventions se déroulent dans ses locaux ou dans d'autres structures, comme les crèches, les écoles, les centres sociaux, les hôpitaux, les comités d'entreprises... (...) Ce centre culturel de proximité, ouvert sur l'extérieur, favorise les rencontres et les liens sociaux.[2]

On voit qu’en plus de proposer le prêt de jeux et jouets, une ludothèque propose également un espace de jeu et qu’elle organise des interventions aussi bien dans ses locaux qu’à l’extérieur.

Comme dans le cas des bibliothèques, les gens ignorent souvent que l’action d’une ludothèque ne se limite pas seulement au prêt ! Elles organisent autant que faire se peut des activités autour du média qui les préoccupe, le livre pour les bibliothèques et les jeux et jouets pour les ludothèques. Cela n’est un fait évident que pour les initiés.



Maintenant, si l’on va chercher dans la documentation plus spécialisée, on trouve la définition de l’Association Internationale des Ludothèques (Internatinonal Toy Libraries Association, ITLA), qui par ses statuts a donné, en 1990, une définition officielle du concept de ludothèque en trois points. Celle-ci a aujourd’hui une portée mondiale :

1. A toy library is a service that provides members with the opportunity for shared play and / or the loan of toys. A toy library can be operated by individuals, charitable organizations, local, regional or national governments or any other such agency or group. Members of the toy libraries can be children, parents, grandparents, child-care providers, educator and/or school children, hospital staff and / or patients, or any other person or persons interested in toys and play.
2. Toy libraries, as often as possible, are to serve as a community resource, offering information, guidance and support to members in addition to the loan of toys.
3. Toy libraries serve people without regard of race, sex, handicap, religion, language or national origin.

En voici ma traduction :

1. Une ludothèque est un service qui procure à ses membres une possibilité de jeux partagés et/ou le prêt de jeux. Une ludothèque peut fonctionner à l’initiative d’individus, d’organisations caritatives, d’asbl, de pouvoirs locaux, régionaux ou nationaux, ou de toute autre institution de ce genre. Les membres des ludothèques peuvent être des enfants, des parents, des grands-parents, des personnes s’occupant d’enfants, des enseignants et/ou des écoliers, des membres du personnel hospitalier et/ou des patients, ou toute autre personne ou ensemble de personnes intéressées par le jeu et le jouet.
2. Les ludothèques, autant que possible, servent de ressource communautaire, offrant informations, guidance et soutien à ses membres en plus de la location de jeux.
3. Les ludothèques doivent servir les gens sans considération d’origine, de sexe, de handicap, de religion, de langue ou de nationalité.

Et enfin, la définition d’Annie Chiarotto[3]
Un espace ouvert au public et organisé autour de l’activité ludique qui, à partir des jeux et jouets, propose du jeu sur place, un service de prêt et des animations.



Mais quelle que soit la définition choisie, les ludothèques ont des objectifs communs, que l'on peut regrouper en quatre grandes catégories : [4]

1.     Sociaux (multiples)
Les ludothèques visent à offrir la possibilité à toute personne d'avoir accès au jeu. Le but est de rétablir l'égalité des chances face au "droit aux loisirs". Les ludothèques proposent par conséquent un éventail assez large et valorisent le jeu et jouet de qualité.
La ludothèque est un lieu d'échange, de rencontre autour du jeu. Le jeu est donc utilisé comme moyen de communication.
La ludothèque cherche à promouvoir le jeu en famille et à inciter les différentes générations à jouer entre elles. Le jeu permet donc de resserrer les liens familiaux et/ou amicaux.
Avec le règlement d'ordre intérieur et les règles de jeux, les enfants sont progressivement sensibilisés au concept de responsabilité.
Dans les milieux défavorisés, le jeu est utilisé comme moyen de dialogue et de canalisation de l'agressivité.
La ludothèque peut aussi être un lieu d'écoute. Elle peut offrir des jeux permettant aux parents et enfants de dédramatiser certaines situations.

2.     Educatifs
Le jeu favorise le développement de l'enfant et a donc un rôle éducatif incontestable. Le jeu est de plus en plus souvent utilisé comme support pour l'apprentissage scolaire.

"Il ne faut pas aller en ludothèque demander un jeu pour apprendre ... tous les jeux ont quelque-chose à nous apprendre."

3.     Récréatifs
Le jeu doit surtout être un loisir agréable, un moment de détente et de plaisir.

4.     Informatifs
Joueurs et ludothécaires peuvent échanger des informations au sujet des jeux. Cette fonction des ludothécaires intervient surtout au moment des fêtes de fin d'année et des anniversaires.
La ludothèque de Kain par exemple organise chaque année, l'opération "Quels jeux choisir ?". La ludothèque propose aux parents et enfants de venir découvrir et essayer une série de nouveaux jeux, afin d'être sûr de faire le bon choix.


[1] Robert plus (Ref. 57)
[3] CHIAROTTO, Annie. Les ludothèques. (Ref. 4)
[4] DE SAUVAGE, Eddy. Cours de ludothèque - Les ludothèques dans la pratique, p.14. (Ref. 20)

Les missions des ludothécaires

Alors que l’on peut trouver bon nombre de définitions du concept de ludothèque il n’en va pas de même pour celui de ludothécaire.
C’est un relativement jeune métier qui est encore mal défini. Ce manque de définition représente un atout puisqu’il appartient encore aux ludothécaires d’inventer et de réinventer ce métier au fil des pratiques quotidiennes, mais cela représente aussi un désavantage en termes de reconnaissance professionnelle.

Définir et s’interroger sur le métier de ludothécaire est important pour que les ludothécaires puissent reconnaître le caractère professionnel de leur activité, qu’ils puissent s’auto-évaluer et parfaire leur formation. Mais aussi pour que le public reconnaisse le ludothécaire en tant que professionnel et prenne conscience de la spécificité des services qu’il offre ainsi que des limites de ses interventions. Et enfin pour que les pouvoirs publics et les employeurs prennent conscience de l’utilité et de la spécificité de cette profession et qu’ils lui accordent les moyens matériels et humains nécessaires à son exercice.

Selon le dictionnaire Larousse[1].

Ludothécaire n. Personne chargée d’animer une ludothèque

Notons que le mot ne se trouve pas dans le Robert plus[2] ou Wiktionnaire[3].

On peut mettre cette définition en parallèle avec les définitions de ludothèque, on peut alors en conclure que le métier de ludothécaire est défini comme un métier du jeu et du jouet. Le ludothécaire est appelé à promouvoir le jeu auprès de divers publics. C’est un spécialiste des objets ludiques et des jouets qui se distingue de l’animateur qui est lui plus centré sur le public qu’il anime.

Pour définir complètement le métier de ludothécaire, il faut établir l’inventaire de ses missions et de ses activités ainsi que des compétences et connaissances spécifiques dont il doit faire preuve.

Selon Isabelle Dessaint[4] du secteur des ludothèques de la CoCoF,

S’interroger sur le rôle et les missions du ludothécaire permet de prendre un certain recul vis-à-vis des pratiques quotidiennes et de se concentrer sur le sens de ce métier.

Les missions du ludothécaire sont les missions citées plus haut pour les ludothèques, c’est lui qui mène les actions pour la réalisation de ces missions.
En ce qui concerne les connaissances, un ludothécaire doit : 
  •  avoir une bonne connaissance des jeux et jouets et actualiser cette connaissance ;
  • s’informer sur les réseaux de création, production et distribution des jeux et jouets ;
  • connaître les diverses étapes du développement de l’enfant ;
  • connaître les structures ludiques et les partenaires de sa région ;
  •  connaître les réglementations qui existent en matière d’aménagement d’espace, d’accueil du public, de financement des ludothèques.


En ce qui concerne les savoir-faire, un ludothécaire doit être capable :
  •  de sélectionner et de conseiller des jeux et jouets de qualité ;
  •  d’utiliser un système de classement des collections de jeux et jouets ;
  • d’expliquer les règles de jeu et de les adapter en fonction du public ;communiquer efficacement avec le public accueilli ;
  • d’animer des groupes d’enfants et d’adultes ;
  • de planifier l’aménagement d’un espace ludique en fonction des activités qui vont y être pratiquées ;
  • de maîtriser des méthodes de gestion administrative et financière.


Mais attention, un ludothécaire n’est pas un animateur de garderie même s’il anime des groupes d’enfants, un ludothécaire n’est pas un thérapeute même s’il prend soin des relations familiales et sociales et enfin, un ludothécaire n’est ni un enseignant ni un logopède même s’il met en valeur le caractère éducatif des jeux.

Il est important de savoir qu’à cause de l’inexistence de formation de ludothécaire reconnue par la Communauté française, on trouve en fonction au sein des ludothèques des personnes aux formations professionnelles variées. Une majorité des ludothécaires possèdent une formation bibliothéconomique ou une formation dans le domaine socio-éducatif. Cela entraine que le statut des ludothécaires n’est pas un statut bien défini.

Pour terminer, je dirais que le métier de ludothécaire, tout comme celui de bibliothécaire, est un métier aux multiples facettes, ce qui le rend riche et varié.


[1] Le petit Larousse
[2] Robert plus
[3]Wiktionnaire 
[4] DESSAIN, Isabelle. Ludothécaire. Un métier du jeu et du jouet. p.3. 

Les ludothèques aujourd'hui

On peut distinguer 3 principales tendances dans le monde : 
  • La tendance dite britannique, des ludothèques encore très cliniques presque exclusivement réservées aux enfants et adultes handicapés ou malades de longue durée.
  •  La tendance d’Amérique du Sud, des ludothèques sociales avec peu de prêt de jeu mais plutôt des ateliers de création et de réparation de jeu.
  • La tendance dite européenne, des ludothèques pour tous ! C’est la tendance que l’on trouve en Belgique.
Aujourd’hui, même si bon nombre de ludothèques belges possèdent un fonds spécialisé, nous sommes très loin des ludothèques pour enfants et personnes handicapées des années 70. Les ludothèques ont une optique moins « clinique ». Les ludothèques belges se veulent ouvertes à tous les publics.

On constate une grande différence de nombre entre les ludothèques wallonnes et flamandes. Alors qu’en Belgique francophone il y en a à peu près[1] 130 ludothèques, il n’y en a qu’environ 80 en Flandre.


[1] Car le chiffre se base sur le nombre de ludothèques affiliées à l’asbl LUDO. 

Historique belge

En août 1973, grâce à une initiative privée de Mme Edith Morelle, la première ludothèque belge ouvre ses portes. C'est au sein même de son domicile, Av. Cottages 156, à 1180 Uccle, que cette dernière accueille dans un premier temps les enfants de son entourage propre. Ensuite, le bouche à oreille fonctionnant à merveille, les ami(e)s des ami(e)s viendront chez elle pour emprunter des jeux.
Madame Morelle prête 2 jeux à chaque enfant ... Le premier pour jouer seul et le second pour jouer à plusieurs, et ce pour stimuler la participation des parents et/ou des ami(e)s.
En 1974, à l’initiative de Mme Monique Hustin, une nouvelle ludothèque est implantée dans la région Bruxelloise, près du "Pavillon Schumann". Cette ludothèque a permis d'accueillir les enfants et leurs parents durant près de trente ans, grâce au dévouement de Mme Hustin et de quelques subsides communaux. Toutefois, à la suite de quelques problèmes de santé, elle a dû mettre un terme à son action bénévole et ferme ses portes en 2001. La commune de Woluwé-St-Lambert n'estima pas utile de reprendre ce projet à son compte. Les jeux et les jouets furent distribués dans différentes crèches, écoles et hôpitaux.
Dès 1972, trois pouvoirs publics développent, chacun sur son territoire, un projet pour favoriser l'éclosion des ludothèques.

La province de Namur
Le service provincial de l'enfance et de la jeunesse de la province de Namur fit circuler dans les différentes communes de la province, une exposition de livres et de jeux. Cette dernière était accompagnée de conférences et de débats sur le jeu et le développement de l'enfant et avait pour but de stimuler la création de ludothèques permanentes.
C'est ainsi que bon nombre de ludothèques furent créées dans la province de Namur. La première étant celle de Biesme, dans les bâtiments du "Centre culturel et sportif" de la ville.

La province du Luxembourg
C'est à la même époque que la province du Luxembourg se lance dans l'ambitieux projet de la "Ludothèque centrale et itinérante". Cette ludothèque est la première en Belgique à constituer une section de bibliothèque, puisqu'elle est intégrée dans la bibliothèque centrale de la province du Luxembourg.
La direction et l'organisation du projet furent confiées à Mme Berger, bibliothécaire provinciale, et à son équipe composée d'une logopède et d'une institutrice. C'est en mai 1976, après plusieurs années de préparation et d'organisation, que la ludothèque de Marche-en-Famenne put accueillir ses premiers joueurs.
Dès novembre 1974, Mme Berger et son équipe ont démarré leur action avec une ludothèque itinérante, et ce afin de bien pouvoir cerner les attentes des joueurs potentiels et d'y apporter la réponse la plus adéquate. Ce service assurait le dépôt de jeux dans les écoles et les bibliothèques situées sur l'ensemble du territoire de la province luxembourgeoise et proposait une exposition itinérante sur le thème du jeu ainsi que des animations autour du jeu.

La région de Bruxelles-Capitale
De 1975 à 1982, la commission française de la culture de l'agglomération bruxelloise (actuelle CoCoF) décida, elle aussi, de favoriser l'éclosion de ludothèques dans les différentes communes bruxelloises. C'est la raison pour laquelle elle mit sur pied une ludothèque itinérante destinée à rester quinze semaines dans chacune des communes qui s'engageaient à créer une ludothèque permanente si l'opération s'avérait concluante. Douze communes ont accepté de relever le défi et d'accueillir la ludothèque itinérante qui proposait en outre une exposition et un atelier de création de jouets en bois.
Durant ces sept années, les ouvertures se succédèrent : la ludothèque des Marolles en 1977, celle d'Etterbeek en 1978, celle de Watermael-Boitsfort en 1979, ...

Les ouvertures se succédèrent un peu partout dans le pays ... En 1974, ouverture de la ludothèque du "Douaire" à Ottignies. En 1976, ouverture de la ludothèque de Verviers (Liège). Pour l'anecdote : les trois grandes formations politiques de la ville décidèrent, en pleine période d'élection, de faire l'économie d'affiches et de tracts et de faire cadeau de la somme économisée à la nouvelle ludothèque. En 1978, création de la ludothèque de Louvain-la-Neuve. En 1982, ouverture de la ludothèque de Kain (Hainaut) ; en 1988, ouverture de celle de Braine-le-Comte (Hainaut), "Le Hamster" ; ...
La fédération des ludothèques bruxelloises (F.L.B.) fut créée en 1976. En 1982, création de l'association des ludothécaires francophones, l'actuelle LUDO asbl ; qui fut reconnue comme organisme d'éducation permanente en 1988 mais ne l’est malheureusement plus aujourd’hui.

Des ludothèques s'ouvrent également en Flandre sous l'impulsion de monsieur Koen Kuylen, qui, après avoir organisé une exposition sur les jeux et les jouets adaptés pour enfants handicapés en 1979, estima qu'il ne fallait pas s'arrêter en si bon chemin. Et avec la collaboration de quelques parents d'enfants présentant un handicap et de quelques personnes intéressées, il mit sur pied un groupe de travail en vue de développer des ludothèques spécifiques pour les enfants handicapés, dans la partie néerlandophone du pays. 
"De Rinkelbel" à Anvers, "Speel-o-theek Mechelen" à Malines, "De Piepbal" à Bruges et "De Speelvogel" à Courtrai, furent créées en 1979. Et c'est également en 1979 que se fait la création du Vlaams Overleg Speel-o-theken (VOS), l'organisation faîtière flamande regroupant principalement des ludothèques réservées aux enfants handicapés ou malades de longue durée.

En 1984, mise en place du premier "Ludobus" belge, dans la commune de Florennes (province de Namur).

Depuis, des ludothèques ouvrent et ferment leurs portes un peu partout dans le pays...

Historique mondial des ludothèques

1934 : Création de la première ludothèque aux Etats-Unis, à Los Angeles, par Mme Dany Infeld, d'origine danoise, ainsi qu'à Indianapolis.
Notons que certains historiens pensent que "Oncle Nehru", en Inde, serait la première ludothèque créée.

Les premières ludothèques européennes font leur apparition dans les pays scandinaves. Ces pays novateurs à bien des égards, et particulièrement sur le plan socioculturel, ouvrent des établissements spécialisés dans le domaine du jouet de rééducation pour enfants handicapés;

1959 : à Copenhague au Danemark. Le concept fut importé en Europe par Mme Infeld.
1963 : à Stockholm en Suède.
1969 : à Oslo en Norvège.

En 1967, une mère de deux enfants handicapés ouvre la première ludothèque de Grande-Bretagne.

La même année, une ludothèque s'ouvre à Dijon, en France, sous l'impulsion de M. Lhuillier, directeur de l'association culturelle bourguignonne, suite à un voyage au Danemark et avec la collaboration de Mme Fotz, professeur de français.

1970 : En Allemagne, création de deux ludothèques, dont la "Spieliothek" de Pinneberg (au Nord-Est de Hambourg) qui ouvre chaque jour les portes de son "ludobus" aux enfants des villages avoisinants.

En 1972, en Grande-Bretagne, création de la "Toy Libraries Association"(TLA), association de ludothécaires anglais (qui deviendra "the National Toy Libraries Association" (NTLA) et enfin en 1993, "The National Association of Toy & Leisure Libraries" (NATLL)). Et ce suite à la fusion des ludothèques spécialisées pour enfants handicapés et celles pour enfants sans handicap.

1973, inauguration de la première ludothèque belge, à Uccle (Bruxelles) à l'initiative d'une mère d'enfants handicapés, ainsi que l'inauguration de la première ludothèque en Suisse alémanique. Suivront ensuite la Suisse romande, en 1974, Lausanne en 1975, les Pays-Bas en 1976 avec la ludothèque "De Rode Draad" et l'inauguration de la première ludothèque italienne en 1977.

En 1978 se tient le premier Congrès international des ludothèques, organisé par la "Toy Libraries Association" à Londres. S'en suivra la création de l'Association des Ludothèques Françaises (ALF), en 1979, et de l'Association Suisse des Ludothèques, en 1980.

Il y aura ensuite le deuxième congrès international des ludothèques à Stockholm en 1981, le troisième au palais des congrès de Bruxelles en 1984, le quatrième à Toronto et ainsi de suite tous les 3 ans, à Turin, à Melbourne, à Zurich, à Tokyo, à Lisbonne, en Afrique du Nord. Le onzième congrès international des ludothèques s’est tenu en 2008, à Paris et le prochain aura lieu au à Sao Paulo, au Brésil, du 11 au 15 octobre 2011.

C'est lors du cinquième congrès international des ludothèques en 1990 à Turin que fut fondé L'ITLA, International Toy Library Association (L'association internationale des ludothèques). 

Bonjour

La Ludothèque Bidon est une ludothèque qui a été crée en novembre 2010 par une étudiante bibliothécaire qui en ressentait le besoin pour la réalisation de son TFE. La ludothèque Bidon est une ludothèque idéale, mais surtout imaginaire !

Elle possède néanmoins son blog et sa page facebook !


COORDONNÉES

Ludothèque Bidon
4 rue pépin
2300 Là-bas

089/5X.67.90

Heures d'ouverture :
Mercredi : 13h à 16
Vendredi : 08h à 12h
1er et 4ème we : 09 à 13h
Et sur rendez-vous

Le prêt 

Les jeux peuvent être empruntés pour une durée de 2 semaines pour 0,50€ pièce.